Morgane Man – HISTOIRE DE CHEVRES
» Aujourd’hui je me rappelle que mon intuition est plus précieuse que l’opinion des autres «

Il faut le dire, je n’étais pas destinée à devenir chevrière… et pourtant !
Passionnée depuis toujours par la vente et la relation commerciale, je finis mon master de commerce internationnal à 24 ans. Ma soif d’indépendance et de l’envie du travail libre me poussent à devenir agent immobilier indépendante au Pays Basque, le pays de mon enfance. A Saint-Pierre-d’Irube plus exactement…
J’y ai deux passions : L’équitation, les chevaux, depuis mon plus jeune âge avec ma jument Tequila, qui me suit encore aujourd’hui et le beach rugby que je pratique presque quotidiennement sur la plage des Sables d’or à Anglet.
Tout se passait bien, mais c’est en 2018, à la veille de mes 27 ans, qu’une rencontre va changer ma vie ! Celle de mon futur mari, Béarnais dans l’âme, agriculteur et rugbyman… mais petit fils d’une Basque affirmée ! Je tiens à le preciser.
Je découvre alors le monde du Béarn, sa culture, ses valeurs… Qui, quoi qu’on en disent ne sont pas si différentes de celles du Pays Basque. Je découvre aussi celui de l’agriculture… Le premier pied était dans l’étrier.
Une seconde rencontre, entre deux verres aux fêtes de Bayonne lors d’une escapade à mes sources, à semé la graine d’une vie différente… Cette rencontre c’est celle d’une femme, chevrière dans les hautes Pyrénées, seule, avec son troupeau. Un véritable discours passionné qui me mettait des papillons dans les yeux.
D’un côté, un papa désireux que je reprenne son entreprise, de l’autre un appel à la liberté…
C’est à la naissance de mon fils Marius, le 1er janvier 2022, que je comprends que mon chemin, c’est celui de lui offrir une vie libre, saine, avec des valeurs authentiques… C’est ici que l’aventure à commencée.

Je solde mon metier en cours et réhabilite, à l’aide de mon mari Loïc et de mon beau-père Manu, le vieux bâtiment à veaux des grands parents, des jours, des mois de travail. Des investissements aussi… Je reprends 1 an d’etude pour passer un Bac agricole en accéléré et à distance. Entre temps, mes premieres crapules sont arrivées au nombre de 20 pour mon plus grand bonheur. Elles avaient 1 mois, je les aies toutes élevées au biberon. Donné un petit nom à chacune et je les bichonne comme si c’était mes propres filles.
Apres une premiere année de production riche en emotions, négatives comme très positives, je suis aujourd’hui ravie de pratiquer un metier ancestral, qui m’apprend tous les jours, qui me procure un bien être fou, mais aussi du fil à retordre.
Je pense aujourd’hui avoir trouver ma voie et sachez une chose… C’est que vous en faites intégralement partie !
Merci




